Les enjeux
Jusqu’à présent les centres droit et gauche ont co-dirigé l’Europe et elle a pu avancer cahin caha malgré le frein des Britanniques qui ont fait « Brexit » en 2020. C’est ainsi qu’ont été mis en place au fil des ans l’Euro, notre monnaie unique, la carte européenne de santé, la liberté de circulation et de travail, l’harmonisation des diplômes et des formations, les échanges étudiants Erasmus…
Reconnaissons que pour le 9 juin 2024 le risque de bascule vers une politique de priorités nationalistes est réel, conséquence probable de la montée des extrêmes qu’annoncent les sondages. Cela signifierait l’abandon du projet d’harmonisation progressive des systèmes économiques des pays européens, et de ce qui peut en découler pour l’amélioration de la santé, de l’éducation, de la justice sociale et environnementale notre Union Européenne. Là est le vrai risque du scrutin 2024.
Tatiana Grundler l’animatrice de notre table ronde rappelait « comme il y a 5 ans, se pose la nécessité de savoir vers quelle gauche il faut trancher » . Nous devons « constater que l’enjeu de cette campagne se fera au niveau national » ce qui est regrettable car « beaucoup de paramètres modifient le scrutin » : vote à la proportionnelle , à un seul tour. « L’enjeu pour les Partis est bien de dépasser les 5 % pour avoir des eurodéputés »
Les groupes parlementaires de nos eurodéputés de gauche
Place Publique PS travaillera avec l’Alliance Progressiste des socialistes et démocrates (S&D) 2e groupe d’eurodéputés en 2019 fort de 143 élus dont 7 Français ), Europe-Ecologie avec le groupe Les Verts-ALE (4e groupe , 72 élus dont 12 Français). LFI comme le Parti communiste (quand il a un élu) travailleront dans le groupe d’extrême gauche unitaire européen (GUE-NGL) 37 eurodéputés en 2019 dont 7 Français).
La table ronde devenue « guéridon » du 25 avril
Pontoise Ensemble a regretté l’absence de représentants des listes d’extrême gauche « La France insoumise - Union populaire » menée par Manon Aubry et « Gauche unie pour le monde du travail soutenue par Fabien Roussel » menée par Léon Deffontaines du PCF, qui ont semblé préférer se concentrer sur leur campagne nationale antigouvernementale, nous avons glané les réponses à nos questions sur leur site de campagne.
Le 25 avril nous avons donc « mis sur le grill » Louis Laridon, représentant Jean-Paul Jeandon, 81e candidat de la liste PS-Place publique « Réveiller l’Europe » conduite par Raphaël Glucksmann et Diarra Camara, 27e de la liste « Europe Ecologie » conduite par Marie Toussaint.
Pontoise Ensemble espère que l’expérience de 2019 guidera le choix des électeurs pour qu’ils concentrent leurs suffrages. Trop de listes se targuant dans leur titre de progressisme, d’écologie d’anticapitalisme ou de socialisme ont échoué à élire un seul eurodéputé !
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