La ville est responsable des écoles maternelles et primaires. Propriétaire des locaux, employeur des ATSEM, organisatrice de la cantine et du périscolaire. Elle n’est pas responsable des professeurs des écoles, et de la volonté de l’Etat de continuer d’en réduire le nombre. Notons au passage que la majorité municipale est solidaire du gouvernement qui porte cette politique.
L’effectif des écoliers pontoisiens, d’environ 3000 à la rentrée 2009, ne cesse de progresser. La Ville gère les nouvelles inscriptions : celles des nouveaux arrivés dans la commune comme celles des enfants de moins de six ans candidats à la maternelle. La situation est particulière pour les plus petits qui n’ont pas encore leurs trois ans révolus au 31 décembre. Chaque année il en reste un peu plus à la porte de l’école.
De nombreux enfants restent avec l’un des parents, ou un autre adulte, soit à la journée, soit pour quelques heures. Pourquoi la Ville refuse-t-elle de prendre en compte la socialisation du tout jeune enfant ? D’autres municipalités ont créé des « Maisons vertes », lieux d’accueil singulier et anonyme qui offrent aux enfants et à leurs parents des moments d’échanges. Ainsi la socialisation de l’enfant est facilitée tout en permettant de créer du lien social entre adultes. Les crèches, les assistantes maternelles, dédiées aux enfants de travailleurs à temps plein, sont indispensables, bien sûr en nombre suffisant, mais des lieux souples sont aussi nécessaires : des haltes garderies où l’enfant reste seul et des espaces où il est accompagné de son parent. Ces moyens ouvrent le chemin vers les possibilités d’un développement harmonieux des tous petits.