Une urgence : protéger les plus fragiles
Les enfants sont les premières victimes d’un environnement toxique : les résidus de traitement chimique dans les aliments qu’ils ingèrent, dans l’air qu’ils respirent, dans l’eau qu’ils boivent ont un impact plus grave sur eux que sur les organismes adultes.
Un livre de François Veillerette, président du Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures (MDRGF) évoquait en 2002 cette fragilité particulière des enfants devant les pesticides. Il était venu le rappeler lors d’une conférence débat organisée par les Verts à Eragny il y a quelques années.
Un film "Nos enfants nous accuseront" qui dénonce les méfaits des pesticides dans l’alimentation risque de ne jamais paraître en salle en 2010. Sa bande annonce] est visible sur dailymotion : elle vaut le coup d’oeil.
Tout cela doit nous motiver pour refuser d’accepter la réponse qui nous a été faite en conseil municipal. A Pontoise il ne serait pas possible de demander aux prestataires de la cantine des aliments de qualité ayant subi le minimum de traitement et de transports pour les repas de nos enfants scolarisés !
Impossible à Pontoise, possible à Brest ?
Les municipalités de Brest, de Saint Etienne l’ont pourtant fait : ces aliments de plus en plus souvent biologiques, et cultivés à proximité de leur ville seront meilleurs pour la santé des organismes hypersensibles, car en pleine croissance, des enfants de Brest et de Saint Etienne. Ils sont indirectement aussi meilleurs pour l’air que respirent et pour l’eau que boivent tous les habitants de ces villes parce qu’il y a eu moins de pesticides emportés par les vents, moins de pollution des nappes phréatiques...
Et si Pontoise appliquait les consignes ministérielles ?
Pour la santé de tous nous proposons à la majorité municipale une première piste : appliquer pour ses cantines la circulaire Fillon (en pièce jointe). Ce texte donne quelques indications pour que les marchés publics puissent faire prendre en compte les bénéfices induits par les aliments biologiques cultivés à proximité des lieux de consommation.
La ville-porte du Parc Naturel Régional du Vexin a là un beau rôle à jouer.