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Table Ronde des représentants de listes de gauche pour l’élections au Parlement européen

Jeudi 25 avril 2024 à 20h00
Hall Philippe Hemet, salle polybar 1 rue Pierre de Coubertin, 95300 Pontoise

Pontoise Ensemble : plus de 5 ans déjà

samedi 15 juin 2013
par   Pontoise Ensemble
popularité : 6%

2 – Une autre conception de la gestion de la ville

Dans 9 mois, plus exactement après 5 Conseils municipaux, se dérouleront les élections municipales de mars 2014. Il est désormais utile de faire apparaître les prises de positions les plus significatives parce qu’elles ont marqué une différence par rapport à la majorité municipale et éclairent les enjeux de la campagne électorale qui s’annonce : les questions de sécurité, l’urbanisme, la défense du service public, les finances.

La sécurité

Le projet de mise en place d’un dispositif de vidéosurveillance, voulu par le Maire, pour lutter contre l’insécurité (20 caméras, 520 000 euros) a fait l’objet, à notre demande, d’une enquête préalable de victimation. Celle-ci a démontré que cette solution était parmi les dernières souhaitées par les habitants, bien après des actions de prévention telles que le renforcement des emplois d’animateurs ou l’amélioration de l’éclairage public. A chaque étape de la procédure d’adoption du projet en conseil nous avons manifesté notre opposition.

De même, le projet d’adhésion au concept de « voisins vigilants », recrutement de « bons » citoyens pour assurer le signalement à la police de faits contraires à l’ordre public, a donné lieu à une position résolument contre et argumentée. Ce projet inefficace et dangereux de pseudo shérif de quartier a disparu aujourd’hui des délibérations.

L’aménagement urbain

L’aménagement des places du centre ville paraissait sur plan un choix acceptable. Mais l’installation de pavés dangereusement glissants (plus de 2 millions d’euros d’investissements), et la même omniprésence de la voiture malgré l’élargissement des trottoirs, des emplacements handicaps impraticables et le manque de bornes de stationnement cycliste, ont motivé des votes critiques. C’est le peu de place donnée aux piétons et aux personnes à mobilité réduite que nous contestons, en l’absence d’un plan de circulation et de stationnement cohérent. Il s’agit d’un sujet qui demandera à l’avenir d’autres concertations, avec les habitants, avec les commerçants de proximité, avec les usagers, pour définir les priorités et débattre finement de leur mise en œuvre.

Nous constatons la même distorsion entre l’argumentaire employé en Conseil municipal et la réalité des faits qui motivent nos prises de position très critiques sur les choix de promotion immobilière effectués à la Banque de France, au tribunal annexe, rue Alexandre Prachay à la Harengerie, à la rue Lemercier. Ce sont autant de sites situés dans le centre ancien, où la ville se laisse bercer de belles promesses. Il est à craindre qu’il en soit de même pour la ZAC Bossut comme pour le concept de logements dédiés.

Nous dénonçons le refus répété d’agir pour promouvoir les déplacements doux et l’allégeance à la toute puissance de la voiture dans la mise en œuvre des choix d’urbanisme et de déplacements urbains. Nous sommes convaincus que la solution pour que notre ville soit agréable à habiter avec beaucoup plus d’habitant passe par un autre partage des espaces publics au profit des piétons, des cyclistes et des transports en communs, avec un nouveau plan de déplacement urbain. Or pendant ces 5 dernières années, seule une commission d’accessibilité des bâtiments et des espaces publics a été créée, sur notre demande, mais n’a été réunie que 2 fois en 5 ans, pour ne prendre quelques mesures, à minima.

La défense du service public

Nous récusons le choix effectué par la majorité de droite d’externaliser, non seulement la construction, mais aussi la gestion de la crèche des Larris Maradas en passant un contrat de Délégation de Service Public, créant ainsi une concurrence et des disparités dans les statuts des personnels, alors que les autres crèches de la ville sont en gestion directe.

Nos positions sont aussi très critiques sur le suivi de la tarification de l’eau et de l’ensemble des délégations de services publics gérées par l’agglomération de Cergy-pontoise (où Pontoise compte huit représentants de sa majorité dont deux vice-présidents), la défense du service public à l’hôpital, à la poste, et plus récemment au sein même des services municipaux.

Dénoncer la légende auto promue de la droite seule bonne gestionnaire

Si, à première vue, les finances apparaissent saines aujourd’hui, il faut cependant noter le montant élevé des taux d’imposition (taxe foncière, taxe d’habitation, taxe d’enlèvement des ordures ménagères) et le manque de visibilité sur leur emploi. Les taxes sont parmi les plus fortes de l’agglomération et, pour ce qui concerne la collecte et le tri des ordures ménagères, à la charge de la ville, sans politique efficace pour en réduire les coûts.

Le recours à l’emprunt a été stoppé en 2012, sans projet majeur depuis cette date. En revanche 50% des emprunts actuels que nous continuons à rembourser (15 M€ + 5 M€ de crédit revolving) sont à taux variables et pour certains, potentiellement toxiques. Le surcoût de ces emprunts équivaut à long terme au montant de la construction d’un équipement municipal.

Nous voulons également tordre le cou à la critique récurrente faite par la majorité de la gestion de gauche entre la fin du mandat Hemet en 1995 et le début du mandat Houillon en 2001 : contrairement à leur rengaine, cette gauche avait diminué des 2/3 le déficit accumulé par la droite avant son arrivée en 1995 (réduction de 6,8M€ à 2,8M€). Les écarts de gestion de la droite avaient été stigmatisés par la Chambre régionale des comptes en 1997.


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