Les écoles de Pontoise dans la rue.
Mardi 3 mai, comme dans toute l’agglomération de Cergy-Pontoise, parents, enseignants, élèves de la maternelle au lycée, représentaient tous les établissements scolaires de Pontoise dans les rues de la ville.
La journée « école morte », signe de ralliement de tous ceux qui clament leur colère contre le sort fait à l’école publique, a rassemblé de 200 à 300 personnes sur le chemin menant du lycée Pissarro, aux trois collèges, et aux sept groupes scolaires du primaire de Pontoise(ceux des Marradas et des Larris rejoignant la manifestation au centre -ville).
Des pancartes reprenaient les slogans qui traversent toute la France . « Halte aux suppressions de postes », « Défense de l’école publique » mais aussi criaient la peur d’une décomposition du lien social qui passe, qui doit passer, même imparfaitement par l’école : « La destruction du service public, c’est arrêter de vivre ensemble ».
Une délégation de parents et d’enseignants a été reçue par l’adjoint au maire, qui a dit regretter les conséquences d’une politique pourtant inévitable pour cause de déficit public. On connaît la chanson, c’est la même que celle de l’Elysée.
Ensuite, petits et grands ont pique-niqué dans le jardin de la mairie avant de prendre le chemin de Cergy où devaient converger toutes les manifestations de l’agglomération.
Depuis des mois, dans toute la France, apparaissent des initiatives locales multiformes contre la casse de l’école. A Pontoise, c’était une première. Il serait étonnant que ce soit une dernière.
Anne Flipo