La question
Pour Albert Noumowé "ce projet de campus international impactera positivement les communes concernées et au-delà. C’est un moment décisif dans l’histoire de l’agglomération, un enjeu majeur du développement et la visibilité de l’agglomération et un défi en terme de logement des étudiants". Il interrogeait donc le maire "sur le positionnement de la ville de Pontoise dans le cadre de ce projet d’envergure et sur les perspectives de logements sur Pontoise pour les étudiants ".
Il rappelait que "trois opérations immobilières démarreront bientôt : l’ESSEC opérera un rafraichissement de son campus et se tournera vers le parc François Mitterrand à Cergy, l’ITECIA se reconstruira en face du site de Saint-Martin de l’UCP à Pontoise, l’Ecole d’Arts sera enfin reconstruite aux abords du parc François Mitterrand sur les actuels terrains de tennis de l’ESSEC."
La réponse
Le maire a répondu que la Ville avait voté en conseil d’agglomération pour ce projet qu’elle considérait comme "très important, très structurant et très brillamment exposé". Mais que si la ville de Pontoise n’était pas citée dans le "comité de préfiguration" c’était qu’il n’y avait eu "aucune concertation" au point que même le maire d’Eragny vice-président en charge de la question "n’avait été mis au courant qu’au Bureau comme les autres" et que ce mode de gouvernance était "parfaitement innaceptable". Il indiquait cependant, que la ville de Pontoise finira par intégrer ce comité de préfiguration.
Pour ce qui est des logements étudiants, le maire semblait se satisfaire des 159 récemment inaugurés rue de Verdun, des 255 près de la fac St Martin et les 100 logements des Larris ("hors parc privé"). Pontoise Ensemble souligne qu’il s’agit quand même à l’horizon 2030 d’accueillir en sus des 30 000 étudiants actuels plus de 10 000 nouveaux étudiants et 1 000 enseignants chercheurs, venant de plus en plus loin, campus international oblige et qu’ Albert Noumowé avait insisté sur les nuisances des colocations étudiantes qui posent de réels problèmes de nuisances sonores et de dégradation dans les copropriétés, ce fameux "parc privé".
Bénédicte Ariès a rappelé l’intervention du directeur de l’Essec devant le conseil d’agglomération qui soulignait que les étudiants sont intéressés par les colocations qui correspondent plus à l’aspiration de nombre d’entre eux que ce soit pour des raisons de mode de vie ou de mode de travail. Il avait souligné qu’il fallait penser à construire des résidences étudiantes ad hoc et pas seulement des empilements de studios indépendants. Elle a d’ailleurs a rendu compte dans un article du 4 Novembre sur ce site Cergy-Pontoise-campus-etudiant-ou-ville-pour-tous du débat du conseil d’agglomération du 2 octobre qui a traité de ce sujet.
Commentaires