par Pontoisien ET lecteur - mercredi 27 mai 2009 - posté sur le Forum
En quelques années 15 à 20 % des livres me semblent avoir déjà disparu de certains rayons.
Le rayon histoire me parait particulièrement touché, mais tous les secteurs le sont, comme le Droit, les beaux livres d’Art sur la peinture, ceux (il y avait un rayon entier) concernant la mode... Pour une ville qui se veut d’Art et d’Histoire, c’est un comble !
Récemment, encore, à la recherche de "la France au fil de ses rois" aux éditions Taillandier, que j’avais emprunté un trimestre auparavant, j’ai eu la très désagréable surprise de constater qu’il n’était pas en rayon, ni emprunté, ni même inscrit au catalogue ! Heureusement, j’ai pu le retrouver à l’Astrolabe...
En fréquentant Appolinaire, j’ai l’impression d’ y vivre une sorte de "sac de Rome" en 1527 par les troupes de Charles-Quint...
L’ancienne directrice argumentait "qu’il y avait trop de livres et qu’on étouffait". Mais aujourd’hui, glacé par ces vides, on se demande où sont passés tous ces livres qui désormais manquent pour notre recherche, notre culture et notre plaisir..
Je confirme le passage d’Attila à la BB Apollinaire
par Bénédicte Ariès - jeudi 4 juin 2009 - posté sur le Forum
Après désherbage, les rayons restent dépeuplés
J’ai même souvenir (lors de la campagne pour les Européennes en 2004) d’avoir vu des cartons de livres sur le trottoir. Etait-ce une sorte de recyclage ? Cela ne s’est pas reproduit.
Mais les livres nouveaux ne repeuplent pas ces rayons... qui ont continué à être dégarnis. Ceux du bas de certains secteurs ne servent plus guère qu’à attraper la poussière... Et je ne suis pas convaincue que protéger le haut des livres du deuxième étage soit la vocation du rayon supérieur...
Quel rôle pour une bibliothèque sans livre ?
Des livres de référence non renouvelés, des revues dont les numéros passés sont vite inaccessibles, des œuvres complètes de romanciers qui disparaissent... Je partage le constat.
C’est à la Bibliothèque Guillaume Apollinaire que j’avais pu découvrir et faire découvrir la Roumanie de Panaït Istrati, qui décrivait si bien en français le pays de ses parents... Ce n’est plus possible.
Créer et renforcer un beau rayon bande dessinée ne justifie pas de sacrifier les autres rôles...
Dans notre société où tout passe si vite, une vraie bibliothèque municipale devrait, me semble-t-il, être un lieu de référence fiable.
Informatique et numérisation
Il ne suffit pas de fonctionner en réseau avec les partenaires de l’agglomération... cela n’est valable que pour les lecteurs déterminés qui sauront se déplacer ou attendre la livraison du livre recherché. Mais pour la majorité des usagers, il faut pouvoir offrir la culture dans toutes ses dimensions au hasard des rayons.
Une nouvelle direction arrive à la Bibliothèque de Pontoise. Tout n’est peut-être pas définitivement perdu ?
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