Le 119e collège du Val d’Oise
Le maire a souligné qu’il s’agissait bien d’un collège de substitution de l’ex-école primaire de filles du Parc aux Charrettes transformée en collège dans les années 60. Sa capacité a été augmentée pour préparer l’arrivée familiale des 5 à 7000 nouveaux habitants attendus à Pontoise dans les dix prochaines années.
Le Président du Conseil Général a lui souligné qu’il se félicitait que son assemblée ait su voter un surcoût pour que la construction soit réalisée en neuf mois. C’est ce qui a permis une rentrée classique aux élèves de ce collège alors qu’il avait été initialement prévu que l’entrée dans les lieux ne se fasse qu’après les vacances d’automne. Il restait bien quelques plâtres à essuyer mais la rentrée s’était bien passée et on sentait les élèves et l’équipe heureux d’être déjà en place.
Une technicienne du département qui accompagne les travaux évoquait aussi les surprises de construction. En effet, le sol n’était pas vraiment stable, et a nécessité des fondations sur pieux. Il est en effet décompacté, composé d’amoncellement de gravats remontant probablement à l’époque des grands travaux de construction des quartiers de la Ville nouvelle et de la création de l’avenue François Mitterrand..
Nous nous félicitons que les enfants aient quitté un établissement bricolé dans les années 60, période de construction en urgence. Les progrès architecturaux sont immenses , notamment en ce qui concerne les accès et la sécurité incendie. Ce collège lumineux est en outre à la pointe des équipements numériques, ce qui est particulièrement positif pour une population juvénile qui n’en dispose pas forcément à domicile.
- L’écran interactif de la salle de documentation
Quelques laissés pour compte
La présidente de l’association de parents d’élèves évoquait en aparté son regret que tous les enfants n’aient pu intégrer le collège neuf pour finir leur parcours de collégiens jusqu’à la 3e avec la même équipe. Cela lui paraissait important d’éviter toute rupture scolaire à cette période particulièrement fragile qu’est le début de l’adolescence.
C’était demandé à l’Education nationale et les locaux l’auraient permis. Cependant l’administration a décidé de changer officiellement les secteurs scolaires dès cette rentrée. Cette décision administrative obligeait les familles à faire des démarches de dérogation. Malgré le soutien actif de l’ensemble de l’équipe éducative, toutes n’ont pas su faire dans les formes ni dans le temps très court qui leur fut imparti, .
C’est ainsi qu’un certain nombre d’élèves ont été basculés sans vraiment l’avoir voulu sur le collège Chabanne destiné maintenant à accueillir tous les enfants du centre ancien.
Aux dernières nouvelles, tous ne le vivent pas bien. Même s’il est évident qu’ils finiront par s’y adapter, cette difficulté aurait pu leur être évitée.
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