A l’approche d’élections municipales, cette réunion a permis de faire un tour d’horizon complet sur les problématiques de santé, sous l’angle des politiques publiques, et des difficultés que rencontrent les Pontoisiennes et les Pontoisiens dans l’accès à la santé pour tous. Si notre ville souffre du paradoxe d’avoir sur son territoire un hôpital et de constater des déserts médicaux elle peut dégager des pistes d’action.
Le Docteur Devaud, Président de la Commission médicale d’établissement de l’hôpital de Pontoise présentait une projection sur les besoins de santé des populations dans dix ans et trente ans. Son exposé sur l’avenir présentait quatre grands chapitres.
o Qui devra-t-on soigner ?
o Quelles maladies devra-t-on soigner ?
o Qui sera là pour soigner les gens ?
o Quelle technologie et quelle organisation faudra-t-il mettre en place ?
Mme Alexandra Lorenzo, Consultante en santé environnementale et fondatrice de la Fondation Itawa, insistait sur la prévention à l’égard plus particulièrement des jeunes enfants et des femmes enceintes. Elle soulignait l’impact des polluants environnementaux qui au-delà des pesticides bien connus sont présents dans trop de nos produits ménagers dans notre mobilier. « L’air intérieur de nos logements est plus pollué que l’air extérieur » !.
Enfin, Françoise Courtin, Adjointe au Maire de Cergy, en charge de la santé, Vice-Présidente de l’agglomération en charge des solidarités urbaines, qui est à l’initiative du centre municipal de santé de Cergy, exposait les exigences d’un « centre de santé » . Ce n’est pas qu’un cabinet médical avec plusieurs médecins. . Elle expliquait d’expérience le long parcours nécessaire pour créer un centre de santé à commencer par le diagnostic sur l’offre des soins et des besoins. Elle terminait par les difficultés à gérer et faire vivre un centre de santé dont l’équilibre financier est souvent fragile. Celles-ci s’ajoutent à celle d’attirer et conserver des médecins qu’ils soient libéraux ou salariés.
Les questions de la salle portaient sur les liens à améliorer entre la médecine de ville et la médecine hospitalière, la future répartition des métiers de la santé, les actions communales de prévention et de dépistage, les soutiens à apporter aux Pontoisiens pour éviter le non recours au soin ou la nécessité d’ajouter une formation à la médecine environnementale au cursus des médecins.
Tous ces points feront l’objet dans peu de temps d’articles plus détaillés sur notre site :
http://www.pontoisensemble.asso.fr/
Pour en savoir plus :
Europe et santé : le sens des politiques publiques
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