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Echos du CM du 9 février : bref, sans enjeu, mais plein d’infos

jeudi 14 février 2019
par   Pontoise Ensemble
popularité : 7%

Ce 1er conseil de l’année 2019 est celui de renouvellement de conventions et donc de bilans 2018 : avec l’Afev qui accompagne scolairement des collégiens, avec la Sauvegarde qui intervient en prévention non scolaire, avec les trois collèges de Pontoise pour l’accueil dans ses services des élèves exclus, avec la Mission locale qui accompagne les jeunes de 16 à 25 ans sans emploi ni formation. On accueillait avec plaisir une importante donation aux musées de Pontoise de 44 œuvres d’art moderne d’Otto Breuer.

Seuls ont fait débat le projet de PLU de la ville d’Osny , très bétonneur du secteur de la rue St Jean et des abords de la prison, et la vente du bâtiment désaffecté des services communaux au 8 rue Lemercier.

Le bilan de l’Afev (association fondation étudiante pour la ville)

Depuis la rentrée 2006 à Pontoise cette association cherche des étudiants Bac+2 pour un accompagnement individuel de deux heures hebdomadaires (le plus souvent à domicile) de collégiens signalés en demande par le collège ou le Programme de réussite éducative de la Ville. Elle recherche les bénévoles, les forme au 1er trimestre puis les accompagne sur l’année, pour de 2 33€ annuels par enfant soutenu individuellement si les 15 demandeurs d’aide scolaire de la convention sont trouvés. Cette année la note analysait l’origine des bénévoles, souvent des Bac + 3 : sur les douze bénévoles, "moins du tiers" résidait à Pontoise mais huit sur dix étudiaient à l’université de Cergy-Pontoise …

Ces douze bénévoles ont accompagné 9 collégiens, 3 sur le collège Simone Veil (plateau St Martin), 2 sur Nicolas Flamel (Louvrais) mais 5 sur Chabanne, manifestement plus prompt à se saisir du dispositif. Peut-être l’équipe est-elle moins habituée à soutenir en interne les élèves en difficulté. Les autres étudiants bénévoles s’étaient occupés d’accompagner à domicile des enfants du primaire dont les familles étaient à la peine pour les soutenir elles-mêmes dans la découverte de la lecture, de l’écriture et des bases de l’orthographe et des mathématiques.

Soulignons à cette occasion que la convention d’accueil des collégiens exclus n’a pas été utilisée l’année passée, ce qui semble être une bonne nouvelle. Il était néanmoins nécessaire de la reconduire (vote unanime) pour parer à cette éventualité.

Le bilan 2018 de la Sauvegarde

Cette association de prévention spécialisée met deux équipes d’éducateurs sur nos quartiers prioritaires des Louvrais et de Marcouville « au moment et sur les lieux où les jeunes sont le plus présents ». En concertation avec la Ville, pour les mineurs (11/18ans) elle organise des chantiers éducatifs participant au financement de séjours éducatifs pendant des congés scolaires (opération VVV, ville-vie-vacances) . On remarque que bizarrement le public de ces projets VVV est très féminin à Marcouville (24 filles et 3 garçons) et très masculin (5 F, 17 G) aux Louvrais. Dans ce cadre il y a eu par exemple des peintures décoratives extérieures, des chantiers de solidarité etc…, Chaque équipe organise aussi des activités et sorties artistiques ou sportives hebdomadaires ou occasionnelles dans divers lieux de la ville : cinéma, pratique musicale, concert, repas partagé avec les habitants, brevet de 50 mètres nage…,

Pour les jeunes majeurs elle organise des missions de travail ponctuelles pour la Ville, pour la base de loisirs, l’affichage mensuel de la CACP, des chantiers de pré-insertions avec le bailleur social LSVO, des groupes auto-école... Pour favoriser les liens inter quartiers il y a un projet commun aux deux équipes : la réalisation d’un court-métrage. Pour tout cela la Ville participera financièrement à hauteur de 10 500 € en 2019 (vote unanime). On voit bien en conséquence que pour une telle mission le Conseil départemental est le principal bailleur.

Le bilan 2018 de la Mission Locale intercommunale porté par l’association AVEC

Elle accueille les jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire et ayant besoin d’un accompagnement concernant leur insertion professionnelle. Chaque ville de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise contribue au financement (1,20€ par habitant) mais ensemble elles ne contribuent qu’à 9% du budget global. Le financeur principal est l’Etat (54%), puis par ordre décroissant la Région (17%) la CACP (10%) et les Fonds européens 10% .

L’antenne de Pontoise accueille chaque année 6 place Notre-Dame près de 900 jeunes dont 400 Pontoisiens de tous les quartiers pour leur faciliter l’accès à « tous les dispositifs et mesures auxquels ils peuvent prétendre ». En 2018, 250 jeunes ont trouvé un emploi et 125 une formation.

Jusqu’en 2017 la subvention était « de 36 354€ dont 22 000€ de valorisation des locaux mis à disposition par la Ville qui étaient rue de Gisors. Elle passera à 36 384€ pour 2018 versé en retard pour raisons administratives et 2019. Cette hausse de 30 € permet de constater que, malgré la multiplication des chantiers, la population de Pontoise n’aurait peu progressé que de 25 habitants selon l’INSEE , ce qui ne correspond pas au vécu quotidien.

Bénédicte Ariès a remercié le rapporteur Guy-Noël Orthion qui apportait d’intéressants compléments oraux à la note de présentation. Cela l’a « rassurée » sur une éventuelle mise en péril de l’association par ce retard de subvention 2018. Cependant selon M. Orthion, « Ils l’attendent avec impatience ! » Elle a donc contribué au vote favorable à l’unanimité en soulignant l’importance de ce travail car un jeune laissé sans formation ni emploi entre 16 et 25 ans voit ses chances d’avenir « catastrophiquement » amoindries.

Des projets d’urbanisme critiquables

Toutes les communes bordant celle qui révise son Plan Local d’Urbanisme doivent donner leur avis sur le projet avant même l’enquête publique. C’était le cas à Pontoise pour le PLU d’Osny.

La ville de Pontoise a voté un avis défavorable devant la densification commerciale périphérique excessive pour le secteur de l’Oseraie et celui de la Croix St Siméon (8 hectares actuellement cultivés) à proximité de la Maison d’Arrêt du Val d’Oise. Il sera possible d’y créer commerces, parc d’entreprises petites et moyennes, artisanat, restauration, hébergement touristique, services mais aussi entrepôt. Ces orientations d’aménagement et de programmation (OAP) pour des secteurs périphériques vont à l’encontre de la défense des commerces de centre ville, et aggraveront le trafic sur des voies d’accès vite saturées actuellement dont celle de la rue de Gisors à Pontoise, accès principal vers l’Oise et St Ouen l’Aumône.

Bénédicte Ariès a refusé de s’associer au vote unanime et s’est abstenue pour marquer sa désapprobation de ce que la Ville ne se soit intéressée qu’aux zones frontières entre Pontoise et Osny. Elle signale, comme elle l’avait fait en commission, que le projet sur le secteur St Jean est lui aussi très inquiétant et qu’il n’est pas évoqué dans les motifs d’avis défavorable au prétexte qu’il n’est pas riverain de Pontoise.

Cette OAP du secteur St Jean, c’est l’ouverture à l’urbanisation d’une zone présentée comme « classée naturelle dans le PLU précédent », en arrière d’un front pavillonnaire quasi continu, « dominant un secteur environnemental sensible le vallon de la Viosne qui continue jusqu’à Pontoise » comme la rue St Jean . Quelles que soient les promesses de construction « qualitative » sur cette zone de 6 500 M2 avec un « parking paysagé » avec des pavillons sur « une bande constructible de 120 mètres » il s’agit ni plus ni moins de bétonner des terrains agricoles près d’un coteau d’où les eaux dévaleront plus vite vers la Viosne. Il est bien entendu promis de « ne pas perturber les équilibres écologiques et environnementaux de la vallée de la Viosne », déjà déclarée sensible. Cependant l’axe « ville nature » de ce futur PLU peut laisser très dubitatif quand on voit le nombre de terres agricoles qui pourront disparaître dans sa mise en œuvre, notamment pour agrandir ou créer des centres commerciaux de périphérie pour lesquels, selon PhiliippeHouillon, « il n’y a pas d’avenir ».

En outre Bénédicte Ariès s’était inquiétée, sans recevoir la moindre réponse en commission de pré-conseil , de la proximité de la ligne haute tension devenue récemment très haute tension qui franchit le vallon. Les villes ont mauvaise grâce à respecter des limites de sécurité pour leurs implantations. Si un éleveur n’installe pas une étable sous une ligne haute tension, ni même à proximité, à Osny on a laissé construire bien trop près le quartier d’habitation du Clos fleuri, et comme à Pontoise des installations sportives. Cela parait moins grave puisqu’on ne dort pas dans les installations sportives mais nous voyons apparaître de plus en plus d’électro hypersensibles qui ne peuvent plus fréquenter les lieux trop exposés au rayonnement électromagnétique.

La pollution électromagnétique qui vient des lignes haute tension (qui augmentent leur puissance), des antennes relais de téléphones portables (qui augmente leur puissance en toute discrétion, 3 G puis 4 G oblige) et de la multiplication des objets communicants sans fil au domicile ou à l’école ne cesse de s’aggraver en France. C’est un problème de santé publique encore sous-estimé : il a été récemment interdit leur usage pour les enfants de moins de trois ans… mais seulement dans les crèches sans étendre cette interdiction aux écoles maternelles.

Le 8 rue Lemercier ne fait plus partie du domaine public communal

L’objectif de ce « déclassement » est de permettre à la Ville de le vendre à des promoteurs avec les immeubles de l’angle de la rue, en état de péril depuis de trop longues années. Sans s’opposer à cette décision, Bénédicte Ariès a contesté le parti pris de considérer ce front de rue pair de la rue Lemercier comme une zone unique. Elle a souligné qu’il y a bien deux domiciles privés habités et bien entretenus entre l’ex- immeuble communal et les trois propriétés en ruine qui font l’angle jusqu’à la Place des Moineaux.

Il lui fut expliqué qu’au prix des travaux de confortement du sous- sol sous ces ruines, "qui feront des parkings" pour stabiliser l’ensemble, la Ville n’arrivait pas trouver des promoteurs pour re-construire ce bout de rue. L’ajout de la parcelle du 8 de la rue leur faciliterait « l’équilibre économique » d’un projet. Selon le maire et le 1er adjoint les promoteurs ont été plus d’une douzaine à venir étudier la question des immeubles sans donner suite. Mais certains se rappellent peut-être de la révolte des riverains devant un projet a hauts risques qui construisait les parkings « stabilisateurs » si désirés mais creusait depuis le boulevard Jean Jaurès en passant sous les jardins du musée Tavet et des riverains et donc en les fragilisant,

Enfin Bénédicte Ariès a souligné qu’il lui semblait douteux de pouvoir réaliser des logements agréables à habiter au fond de cette parcelle, que cette partie lui paraissait mieux adaptée à l’installation de bureaux . Il lui a été répliqué que le PLU le permettait et qu’il n’y avait donc rien à suggérer aux promoteurs.


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