Le conseil municipal d’installation du jeudi 28 mars 2014
Programmé à 19h30 en grande solennité à la salle des Fêtes, et présidé par le doyen d’age du conseil, il a vu élire Philippe Houillon, obligatoirement à bulletin secret.
Cohérents, les élus huit d’opposition n’ont pas proposé de candidat au poste de maire, et n’ont pas pris part au vote.
Le maire nouvellement élu -bien entendu à l’unanimité des suffrages exprimés par ses co-listiers- a pris alors la présidence de la séance pour nommer ses dix adjoints.
Il est à noter que le procès verbal du dernier conseil municipal du mandat 2008-2014 qui n’a pas été proposé à l’approbation du conseil suivant, a été mis sur le site de la ville, de façon purement technique sans indiquer la question orale et encore moins les réponses qui lui furent faites.
Il s’était déroulé le 6 février 2014 et vous n’en trouverez compte-rendu de cette question orale que sur ce [site-http://www.pontoisensemble.asso.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=710]. Elle portait sur l’application à Pontoise de la réforme des rythmes scolaires et l’adjointe aux affaires scolaires Mme Fromenteil, reconduite à ce poste, y avait nettement répondu.
Sur lesite de la ville on peut découvrir les portraits de l’ensemble des conseillers municipaux. Si le maire et les adjoints sont bien détachés, en honneur à leur charge spécifique, la cohorte des simples conseillers ne fait pas apparaître la distinction entre les élus de la liste majoritaire et les huit élus des trois listes d’opposition. (en fin)
Le conseil municipal de désignation du 10 avril 2014
Il a délibéré à l’unanimité sur les droits à la formation de tous les élus, sur les thèmes possible et le budget dédié annuel.
La délégation des pouvoirs du conseil municipal au maire est un impératif du début de mandat, car tout ce qui fait le quotidien d’une ville n’a pas à être réglé avec débat en conseil municipal. Il faut souligner que malgré cette délégation le maire ne peut s’engager au-delà des montants décidés lors du vote du budget municipal. Seule Solveig Hurard de la liste Pontoise à gauche vraiment s’est abstenue.
Une rafale de désignation de représentants de la ville à telle ou telle instance (syndicats des eaux, de l’électricité, de la Viosne, de fourrière animale, etc) s’est déroulé obligatoirement à bulletin secret. Sans bulletin blanc, les élus d’opposition de gauche ont rendu un bulletin vide, sauf quand la loi prévoyait la désignation obligatoire d’un membre de la minorité. Ce poste revenait à un représentant de la première des listes minoritaires, Pontoise pour tous. Les élus centristes ont validé les candidats majoritaires proposés.
La désignation des membres des cinq commissions municipales qui se tiennent obligatoirement avant la formalisation définitive des délibérations proposées en conseil a fait l’objet d’un accord de répartition entre élus minoritaires pour éviter le long rituel du vote à bulletin secret.
Les multiples autres désignations se sont fait à main levée comme le permet la loi.
Les premières délibérations débattues
La délibération sur une demande de subvention pour l’installation d’un programme surdimensionné de vidéosurveillance (déguisée en vidéo protection) a remis les clivages connus en évidence : les élus majoritaires (de droite) et les centristes ont voté pour, les cinq élus des Listes de gauche Pontoise pour tous et Pontoise à gauche vraiment contre.
Le choix d’un projet immobilier en copropriété pour remplacer les anciens logements de fonction d’enseignants à coté de l’école des Cordeliers a fait l’objet d’un vote d’abstention des mêmes cinq élus. Ils ont considéré que l’accession à la propriété, même avec un prêt très bonifié, ne répondait pas aux besoins de logements du quartier.
Ce quartier est en manque d’immeubles locatifs à prix accessible proposant de petits et moyens logements. Ils sont nécessaires pour la décohabitation des jeunes, aux salaires minimes, leurs équipements dernières normes seraient très utiles pour les habitants du quartier qui peinent dans les escaliers, ou qui souffrent d’handicap divers.
