De petites questions qui méritaient débat ou explication de vote
Onze questions étaient proposées sans débat mais deux ont été sorties à la demande d’élus minoritaires.
Bien que votant la demande de micro-subvention aux bailleurs sociaux des quartiers Cordeliers et Louvrais pour une "balade contée à fleurir le quartier" organisée le 14 mai Bénédicte Ariès a demandé ce qui était envisagé pour faire perdurer les diverses plantations réalisées ce jour-là. (note 2.7) Il serait bon selon elle de mieux faire connaître ces "petites" actions qui visent à améliorer le cadre de vie et à créer du lien social en appuyant publiquement les habitants volontaires pour les entretenir et pourquoi pas pour les étoffer. Mme de Bourmont a répondu qu’une valorisation était envisagée.
Sept membres de la minorité se sont associés en s’abstenant eux aussi à l’explication de vote d’Albert Noumowé. (note 2.8) Il considérait que le soutien demandé par l’ADEF pour l’accompagnement à l’insertion professionnelle des résidents d’un foyer de travailleurs était trop important pour être rabattu de 3 000 à 2 500 euros.
Enfin parmi les décisions prises à l’unanimité, François Ernst a expliqué son vote (note 3.7) en rappelant avoir été assuré en commissions des finances que la Ville ne demanderait pas en commission des impots directs (CCID) une hausse de la valeur locative des logements de Marcouville dont elle décidait par cette délibération de subventionner le ravalement
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Les comptes administratifs et de gestion 2013
L’adjoint aux Finances a fait une présentation très pédagogique pour l’ensemble des nouveaux élus. Il se satisfaisait que la ville ait réalisé 012% des recettes envisagées soulignant que le fonctionnement doit être positif pour abonder l’investissement, tout en regrettant une baisse des excédents. L’avenir est paré de tous les dangers au vu des "prévisions alarmantes de baisse de dotation de l’Etat" et il se félicitait de n’avoir fait aucun recours à l’emprunt depuis 2010.
Lors du débat Mme Ferré se faisait préciser qu’environ seuls 54% des foyers pontoisiens étaient redevables de l’impôt sur le revenu, le Maire concluant que la moitié environ des habitants ne payaient pas d’impôts locaux.
M. Bourdou constatait que les trois derniers comptes administratifs étaient excédentaires ; il se demandait si les services avaient les moyens de se mobilier sur des projets, constatait la baisse des revenus locatifs (réponse : la ville vend les vieux logements de fonction qui ne lui sont plus indispensables), et concluait en réclamant une baisse des impôts.
Bénédicte Ariès a relevé le lapsus de l’adjoint aux Finances "on désinvestit" repris ensuite en "on se désendette". Il apparait comme très significatif du reproche que l’on peut faire à cette municipalité : polarisée sur le service de la dette devenu minimal elle n’investit pas assez pour l’avenir à Pontoise.
Tous les élus minoritaires se sont abstenus.