(les mots en rose sont des liens sur lesquels on peut cliquer pour plus de détail))

Patrick Madelin a présenté le fonctionnement d’un conseil municipal et la place que peuvent y prendre les élus d’opposition. Il a évoqué la préparation et le suivi des conseils municipaux, a détaillé les principaux votes, les tribunes et questions orales.

Bénédicte Ariès a rappelé quelques moments révélateurs des avancées obtenues : tribunes, clarification des subventions, enquête de victimation, commission d’accessibilité, et lesobjectifs encore à atteindre : communication des documents de travail, bonification de certaines bourses scolaires, révision des tarifs et réflexion à élargir aux Pontoisiens pour l’urbanisme.

Au cours d’un premier débat, un intervenant d’expérience a souligné la difficulté d’exister pour tous les élus, même majoritaires, qui ne sont pas du premier cercle du pouvoir municipal (le Bureau). La majeure partie des orientations et décisions qui y sont prises ne donnent en effet lieu que très tardivement et partiellement à un vote officiel en conseil municipal.

Didier Peyrat a souligné en conclusion que le déficit de citoyenneté à Pontoise s’aggrave. L’actuelle majorité au pouvoir n’a été choisie que par 4 500 personnes sur les 16 000 électeurs inscrits, avec une très forte abstention des habitants des quartiers populaires. Et ce désintérêt persiste comme en témoigne le petit nombre d’habitants qui se déplacent pour assister aux débats du conseil municipal.

Il a détaillé trois pistes d’action (Plan Educatif Local, accompagnement vigilant des grands projets d’urbanisme, résistance aux abus de l’intercommunalité) et le besoin du soutien d’une association élargie et de rencontres avec les Pontoisiens. (l’intégralité de son intervention est disponible en cliquant ici)

Un participant pontoisien a au cours du dernier débat constaté qu’il était regrettable qu’il connaisse mieux la ville de Cergy que Pontoise, car les débats du conseil sont diffusés sur le net en direct. C’est en effet une piste à proposer à la Ville.